cadre général | statistique criminologique intégrée | source des données | étapes de la procédure pénale | unité de compte | codification des données dans TPI et MaCH | nomenclature des préventions | statut interprétatif | une base de données administratives | la base de données centrale | utilisation de TPI en MaCH

 

Statistique criminologique intégrée

Une 'Statistique criminologique intégrée' a pour objectif d'offrir une vision aussi complète et cohérente que possible du flux des données relatives à des faits et des personnes qui sont appréhendés par le système pénal, et ce depuis la rédaction du procès-verbal jusqu'à l'exécution de la peine. A cet effet, il est indispensable de créer et de rendre opérationnel un instrument statistique composé de plusieurs modules articulés entre eux, chaque module étant centré sur la description d'une prise de décision à un stade donné du processus pénal. Globalement, le système de la justice pénale comporte quatre phases, à savoir la phase policière, suivie de la phase qui se déroule au niveau des parquets, la phase de jugement et, enfin, la phase de l'exécution des peines.

L'entonnoir

l'entonnoir

C'est en 1994 qu'est apparue la statistique criminelle interpolicière intégrée (SCII). Cette statistique dite 'de phénomènes' contenait des données standardisées concernant les infractions pénales pour lesquelles un procès-verbal initial avait été dressé par un des trois services de police généraux et transmis au parquet. La confection et la publication de ces données policières étaient assurées par le Service général d'appui policier. Aujourd'hui, la publication des statistiques policières relève de la compétence de la police fédérale.

De son côté, le Service de la politique criminelle établit depuis 1993 des statistiques en matière de condamnations, suspensions et internements.

La statistique des parquets, de même que celle de la police et que la statistique des condamnations, a été conçue à partir des résultats d'une recherche scientifique de grande envergure, menée dans les années quatre-vingt. Les Ministres de l'Intérieur et de la Justice avaient conjointement pris l'initiative de confier à un groupe de recherche inter universitaire de l'U.C.L., de la K.U.-Leuven et de la V.U.B. la mission d'élaborer un projet de statistique criminologique intégrée. Le but essentiel de ce projet statistique scientifique était de fournir une image complète des flux d'informations concernant les faits, les affaires et les personnes traversant le système de justice pénale.

Les chercheurs proposèrent quatre dimensions d'intégration qui apparaissent comme complémentaires.

La présente statistique des parquets repose sur trois des quatre dimensions d'intégration :

En conséquence de l'absence de coordination et de gestion intégrée de l'information, il reste actuellement impossible d'offrir un aperçu statistique des enchaînements successifs jalonnant le système de la justice pénale (intégration verticale).

Pareille statistique offre comme principale plus-value qu'elle permet de comprendre davantage le système pénal et qu'elle permet aux différents acteurs de mieux se situer dans un plus vaste ensemble plus significatif. Elle doit également permettre aux décideurs politiques de formuler une réponse plus précise à des questions très ponctuelles et de mettre en oeuvre une politique criminelle plus adéquate et plus efficace à chaque niveau. Dans le même temps, cette statistique des parquets constitue un complément important en tant que source de données pour la recherche en criminologie.

Suite : source des données>>

Statistique annuelle des parquets correctionnels
Recherche et poursuite des affaires pénales par les parquets près les tribunaux de première instance
http://www.om-mp.be/stat/