Le point sur la suite des affaires jugées ou fixées devant la Cour d’Assises de la Province de Hainaut en 2024 :
Les affaires en cause de Sergio Siciliano et Pascal GOEMAERE évoquées dans le communiqué du mois de mars 2024 ont été jugées.
Sergio SICILIANO était renvoyé devant la cour d’assises de la Province de Hainaut pour le meurtre de Lucia VALENTINI, commis à Jumet la nuit du 18 au 19 février 2022. La victime et l’accusé s’étaient rencontrés via les réseaux sociaux une dizaine de jours avant les faits.
Il était reproché à l’accusé d’avoir porté trente-quatre coups de couteau à la victime.
Par arrêt de la cour d’assises de la province du Hainaut du 13 mars 2024, Sergio SICILIANO a été reconnu coupable de meurtre de Lucia VALENTINI avec la circonstance aggravante que le mobile de ce meurtre était le mépris envers la victime en raison du fait qu’elle était une femme.
Cette circonstance aggravante a été finalement retenue par le jury qui a ainsi suivi le ministère public qui avait requis à l’issue des débats, l’ajout de cette circonstance aggravante visée par l’article 405quater du Code pénal susceptible d’entraîner pour l’accusé, la possibilité d’une condamnation à perpétuité.
C’est la première fois qu’une telle circonstance aggravante est proposée et retenue en cour d’assises en Belgique.
Conformément aux réquisitions du parquet général de Mons, Sergio SICILIANO a été condamné à 30 ans de réclusion criminelle par arrêt du le 14 mars 2024.
Il s’est pourvu en cassation contre ces décisions de sorte que ce verdict n’est pour l’heure pas définitif.
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Pascal GOEMAERE était accusé du meurtre de sa femme Christelle DANGLEANT commis la nuit du 16 au 17 décembre 2021 dans la région de Mouscron. La victime a été poignardée à plusieurs reprises et étranglée.
Il a été reconnu coupable de ce meurtre par la cour d’assises de la province de Hainaut et condamné le 28 mars 2024, à 20 ans de réclusion criminelle conformément aux réquisitions du parquet général de Mons.
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Amond RADU jeune ouvrier roumain était poursuivi pour le meurtre d’un autre ouvrier roumain, Ciprian BRUSTUREAN qui avait reçu plusieurs coups de couteau. Ovidiu-Florin DRAGOMIR qui a tenté de s’interposer entre l’accusé et la victime, fut également blessé par Amond RADU.
Les faits se sont déroulés dans un appartement de La Louvière dans la soirée du 5 octobre 2021 sur fond de règlement amiable d’un litige entre les dirigeants de différentes sociétés de construction. A la fin de cette discussion, alors que les groupes allaient se séparer, une dispute a éclaté entre Amond RADU et Ciprian BRUSTUREAN qui a porté un coup au visage de l’accusé avant que celui-ci s’empare d’un couteau à l’aide duquel il a poignardé la victime à trois reprises dans le thorax, atteignant le cœur.
Amond RADU a été reconnu coupable du meurtre Ciprian BRUSTUREAN et des coups et blessures volontaires avec incapacité de travail à l’encontre d’Ovidiu-Florin DRAGOMIR par arrêt de la Cour d’assises de la province de Hainaut du 10 avril 2024. Il a été condamné le 11 avril 2024 a 15ans de réclusion criminelle conformément aux réquisitions du parquet général de Mons.
Cette décision est définitive.
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Benoît CORMAN et Assumpta NSIMYUMUREMYI étaient tous les deux poursuivis pour le meurtre de Isabel ALARCIA commis à Charleroi le 9 juillet 2021.
La victime, elle-même très précarisée, a été tuée chez elle, alors qu’elle hébergeait les accusés qui étaient sans domicile fixe à cette époque.
Assumpta NSIMYUMUREMYI contestait toute implication dans le meurtre de la victime. Benoît CORMAN déclarait pourtant qu’elle avait provoqué une dispute avec Isabel ALARCIA et qu’elle l’avait rouée de coups, après quoi Benoît CORMAN avait étranglé et étouffé la victime.
Les deux accusés ont été reconnus coupables des faits. Assumpta NSIMYUMUREMYI a été condamnée par arrêt du 25 avril 2024 à 13 ans de réclusion criminelle et Benoît CORMAN a écopé d’une peine de 25 années de réclusion, conformément aux réquisitions du ministère public.
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Damien MONSEU a été renvoyé devant la cour d’assises de la province de Hainaut pour le meurtre commis à La Louvière le 10 juin 2021, de Christian VAN ROCKEGHEM et pour l’incendie de l’immeuble qui abritait le domicile de la victime, alors que d’autres personnes se trouvaient sur place, la compagne de l’accusé ayant d’ailleurs été blessée à cette occasion.
Il était également reproché à Damien MONSEU d’avoir ensuite dérobé le téléphone portable et le portefeuille de Christian VAN ROCKEGHEM.
Le contexte des faits demeure nébuleux. Les parties ne se connaissaient pas. Après une soirée fortement alcoolisée, une dispute a éclaté entre l’accusé et la victime, Damien MONSEU enfonçant alors un coupe-papier dans le cou de Christian VAN ROCKEGHEM.
Il a ensuite incendié le corps et l’appartement pour faire disparaître les preuves de son acte.
Damien MONSEU a été condamné le 24 mai 2024 par la cour d’assises de la province de Hainaut à une seule peine de 18 ans de réclusion criminelle pour l’ensemble des faits qui lui étaient reprochés.
L’arrêt est actuellement définitif.
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Actuellement se déroule devant la Cour d’assises de la province de Hainaut, le procès de Salvatore FRAGAPANE accusé du double assassinat de Quentin FANCULLINO et de Christelle MONTIGNY, retrouvés morts par arme à feu le 19 mai 2020 au bord des étangs de la Renardise à Thieu.
Les deux victimes étaient des pêcheurs qui s’adonnaient ce jour-là à leur hobby.
Le jour des faits une querelle serait née entre Salvatore FRAGAPANE et Quentin FANCULLINO, suite à laquelle Salvatore FRAGAPANE serait revenu avec une arme à feu et aurait abattu Quentin FANCULLINO. Christelle MONTIGNY qui se trouvait présente sur les lieux à ce même moment, aurait été témoin des faits et aurait aussi été abattue.
L’accusé conteste les faits et met en cause une autre personne présente sur les lieux ce jour-là.
S. FRAGAPANE a été condamné le 10 juin 2024 par la cour d’assises de la province du Hainaut à la réclusion à perpétuité.
Le délai du pourvoi en cassation est en cours.
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Le 19 juin 2024 débuteront devant la cour d’assises du Hainaut, les débats au fond dans une affaire en cause de Daniel BELLENS et Marie TENRET.
Les faits remontent au 23 août 2017 en pleine nuit. Marie DELHOUX, née en 1929, appelle à l’aide. Ses voisins interviennent. Il y a des traces de sang dans l’entrée de son habitation, mais aussi dans la cuisine et le salon. Les policiers constatent des traces d’effraction et de fouille.
Marie DELHOUX parvient à dire qu’elle a été agressée par deux ou trois personnes. Emmenée en ambulance, elle ne pourra toutefois pas être entendue par les enquêteurs avant son décès qui intervient le 1er septembre 2017.
L’enquête a permis d’identifier deux auteurs potentiels : Daniel BELLENS et Marie TENRET. La qualification retenue est celle du vol avec violences et avec la circonstance aggravante de meurtre notamment.
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Le 9 septembre 2024 sera abordée par la cour d’assises de la province de Hainaut, une affaire en cause de Christian VANDEMEULEBROUCKE qui a été renvoyé devant la cour d’assises du chef du meurtre sur sa compagne, Véronique FAVOREL. Les faits se sont déroulés le 1er août 2022 à Saint-Léger.
Lorsque les policiers arrivent sur place, Christian VANDEMEULEBROUCKE menace de se pendre. Il évoque une dispute avec sa compagne qui aurait saisi un rouleau à pâtisserie en vue de l’utiliser contre lui.
Il lui aurait alors porté des coups de poings et de pieds.
Deux autres scènes de coups envers Véronique FAVOREL sont reprochées à l’accusé, l’une du 2 février 2019 et l’autre du 17 juin 2022.
Les débats sont prévus pour une semaine.