La lutte contre les violences intrafamiliales1 fait partie des priorités du ministère public (MP).
Avec la crise sanitaire actuelle qui se prolonge et les mesures de confinement qui se succèdent, le ministère public fait particulièrement preuve de vigilance vis-à-vis de tels faits. Les situations doivent faire l’objet d’un suivi strict et les victimes doivent savoir où trouver de l’aide.
Outre les directives déjà existantes en matière de répression des violences intrafamiliales (avec une attention particulière portée aux faits de violences sexuelles au sein de la famille), le Collège des procureurs généraux a promulgué des directives complémentaires2 devant introduire des garanties supplémentaires pour protéger les victimes (adultes et enfants).
« Déjà appliquée par plusieurs zones de police, la bonne pratique de la revisite à la victime est maintenant généralisée : chaque victime sera recontactée (éventuellement de manière discrète) par la police pour pouvoir évaluer l’évolution de la situation », estime Johan Delmulle, président du Collège des procureurs généraux. « Outres d’éventuelles mesures supplémentaires, les victimes sont à ce moment-là encore une fois informées que les services de police et le secteur de l’aide restent disponibles en permanence, également pendant la crise du coronavirus. »
Les nouvelles directives prennent effet immédiatement et sont consultables ci-dessous :
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1 Au sens large du terme, les violences intrafamiliales regroupent les violences conjugales, qui incluent les violences sexuelles, la maltraitance de mineurs, qui inclut également les violences sexuelles, et les autres formes de violence commise au sein de la famille.
2 Circulaire n° 20/2020 du Collège des procureurs généraux du 3 décembre 2020.