cadre général | statistique criminologique intégrée | source des données | étapes de la procédure pénale | unité de compte | codification des données dans TPI et MaCH | nomenclature des préventions | statut interprétatif | une base de données administratives | la base de données centrale | utilisation de TPI en MaCH

 

La base de données centrale

Pour réaliser concrètement un rapport statistique, il faut avoir un accès rapide et efficace aux banques de données. En effet, des consultations bien structurées des banques de données ainsi qu'un contrôle précis des manipulations des données brutes constituent des éléments essentiels pour des traitements de données statistiques répondant au critère de scientificité.

Les données sur lesquelles sont effectués les comptages de la statistique annuelle du ministère public sont extraites annuellement des applications professionnelles TPI et MaCH durant le mois de janvier.

Ensuite, les analystes statistiques (avec le soutien du service ICT du SPF Justice) ont rassemblé, nettoyé, organisé et sauvegardé les données dans une banque de données de travail. Le nettoyage d'un ensemble de données est une opération qui consiste à effectuer des contrôles sur les données brutes et à en corriger les erreurs. A l'aide du logiciel SAS(r), les analystes statistiques se connectent à ce serveur central depuis leur site respectif afin de procéder aux traitements statistiques.

Pareille procédure remédie à un certain nombre de problèmes. Les analystes statistiques ne touchent pas aux banques de données opérationnelles des parquets. En effet, les données dont ils ont besoin sont copiées de manière sûre sur un serveur central. Les traitements statistiques sont effectués exclusivement sur cette copie.

Dans la mesure où les traitements sont exécutés sur le serveur central, les analystes statistiques peuvent seulement accéder aux tableaux statistiques d'output.

La production des tableaux qui constituent ce rapport statistique a été dans une très large mesure automatisée grâce au logiciel de traitement de données SAS(r). Il en résulte que les éditions ultérieures, qui seront établies sur base de nouvelles extractions des applications professionnelles TPI et MaCH, pourront être réalisées assez rapidement.

Cette automatisation se base sur la division du traitement des données en étapes standardisées et réglables à l'aide de paramètres. Si l'on considère l'ensemble des procédures de traitement de données nécessaires pour l'élaboration des tableaux statistiques, on peut résumer le principe de la méthode utilisée en disant qu'il s'agit de maximiser le nombre des procédures communes à tous les tableaux et, à l'inverse, de minimiser le nombre d'instructions SAS(r) requises pour un tableau particulier.

Le recours à cette technique de paramétrage permettra d'adapter assez facilement les versions ultérieures aux changements qui se seraient produits dans la nature des données (nouveaux codes, etc.). Si le besoin s'en fait sentir, la méthode utilisée permettra également d'introduire à moindre coût de nouveaux tableaux dans les prochains rapports.

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Statistique annuelle des parquets correctionnels
Recherche et poursuite des affaires pénales par les parquets près les tribunaux de première instance
http://www.om-mp.be/stat/