Entretien avec trois juristes du bureau Qualifications du Service d'appui : "Un travail d’équipe, varié, intéressant…"

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Le Service d’appui du ministère public recrute actuellement deux juristes francophones pour son bureau Qualifications et Nomenclature. Petit descriptif de la fonction en compagnie de trois membres actuels de l’équipe.

Marine, Aude et Céline sont toutes trois juristes et travaillent depuis quelques années au bureau Qualifications et Nomenclature du Service d’appui du ministère public.

Comment présenter votre fonction en quelques mots ?

Un travail de juriste au service de tous les parquets du pays sans pour autant être en leur sein. Puisque le contenu de notre fonction consiste en l'élaboration de qualifications sur base d'une analyse de législations, articulées dans un ensemble logique et juridique, utilisables par les acteurs de terrain. Il s’agit donc d’un métier à portée transversale. Car notre activité est utile à l’ensemble de la chaine pénale :  nous collaborons avec la police, travaillons pour les parquets, et notre travail est aussi utilisé par le siège et le casier judiciaire… Il nous revient par ailleurs d’exercer une veille législative : quand une législation est modifiée, nous devons procéder à des changements, des adaptations…

Cette fonction demande donc une certaine polyvalence…

Oui dans le sens où, outre l’analyse des lois et des travaux préparatoires du législateur (au travers de recherches juridiques), il y a une partie rédactionnelle ainsi que l’utilisation de programmes informatiques spécifiques. Il faut également savoir passer d’une législation à l’autre (on n’imagine pas la diversité des matières que cela représente), être à l’écoute des utilisateurs pour éventuellement adapter nos travaux, répondre à leurs demandes etc.

Passer d’une législation à l’autre ?

Deux exemples parmi d’autres : là, nous sommes en attente de gros travaux qui vont arriver, à savoir la réforme du Code pénal ainsi que le Code de la voie publique (qui remplacera le Code de la route). Pour ces deux projets, il faudra tout refaire en matière de qualifications. Cela s’annonce très intéressant, d’autant plus que cela nous amènera à vraiment connaître et approfondir ces législations qui sont à la base du droit pénal.

Un job que vous menez dans quelles conditions ?

En équipe ! Nous travaillons toujours en collaboration étroite au sein de notre équipe. Nous nous répartissons le travail par binôme avec, chaque fois, un francophone et un néerlandophone, chacun travaillant dans sa langue maternelle. Ce qui implique beaucoup de concertations, d’échanges… qui permettent souvent d’aboutir à des solutions que l’on n’aurait sans doute pas trouvées en étant seul. L’objectif est, en effet, d’aboutir à des textes harmonisés en français comme en néerlandais.

Cela semble assez strict…

S’il faut effectivement faire preuve de rigueur, nous bénéficions cependant d’une grande liberté. Il est parfois possible de travailler sur des textes ou d’émettre des propositions en fonction de ses affinités personnelles, des thématiques que l’on apprécie ou maîtrise davantage…

Quid des conditions de travail ?

Elles sont top ! Il y a, d’une part, une excellente ambiance dans l’équipe (qui est d’ailleurs assez jeune) mais aussi, d’autre part, la possibilité de faire du télétravail régulièrement. Sans parler d’un réel droit à la déconnexion ; le coordinateur du bureau y veille. Le tout au sein du Service d’appui du ministère public où la multidisciplinarité des profils, et les activités de teambuilding constituent des richesses et attraits supplémentaires.

Pas de raison de ne pas postuler, donc ?

Aucune. Que l’on n’ait pas ou peu d’expérience professionnelle ou que l’on ne soit pas bilingue, il ne faut surtout pas hésiter.

Devenir juriste comme Marine, Aude et Céline ? Le Service d'appui recherche 2 juristes.

Aude Pirlot - Jurist
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